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Les séries vues par Skyler

11 septembre 2010

Vampire Diaries - Saison 2 Episode 1

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The Vampire Diaries est de retour. Je peux vous assurer que ça fait du bien. Si on me demandait de choisir entre ce guilty pleasure et celui que j’ai vu dernièrement, Hellcats, je choisirais sans hésiter ce premier.
La série qui réunissait bon nombre de défauts à son lancement il y a un an a réussi au fil des épisodes à en gommer les plus gros et finir par nous livrer des épisodes de fin de saison agréable et toujours plus intense. Même si le je n’avais pas tout à fait accroché au season final dans sa globalité (la mort d’Anna), le retour de Katherine annonçait de nouveaux enjeux pour la saison suivante. Autant vous dire que j’attendais le season première au tournant.

Même si la série démarre sur un "previously" histoire de nous remettre dans le bain, c’est tout de même difficile de se remettre juste là ou le season final s’était arrêtait. Les quinze première minutes n’ont été pour moi qu’un temps d’acclimations, histoire de remettre mon cerveau en marche sur tout ce que l’épisode précédent nous avez laissé en suspens, histoire de me réhabituer à tout ces personnages.
Autant vous mettre au courant dès le début, Damon est mon Salvator préféré, Stefan étant bien trop pleurnichard et accroché à Elena pour moi. C’est pourquoi je préfèrerais que celle-ci se tourne vers le méchant-mais-pas-tout-à-fait, Damon. Il me semblait que lors de la fin de la saison, Elena avait su s’attacher à Damon et que peut-être était né un petit quelque chose de son côté, même si elle ne le s’avouait pas. C’est pourquoi, le refus brutal vis-à-vis de Damon, à plusieurs reprises lors de cet épisode m’a un peu gêné. J’avais l’impression que les trois mois avait aussi marqué le personnage d’Elena de ce côté-là, à moins que ça met ouvert les yeux.
Parlons maintenant de ce qui est le plus important dans ce premier épisode : l’arrivé de Katherine. Déjà je suis contente que John ne soit pas mort, il s’en va à la fin de l’épisode mais au moins on a la possibilité de le revoir à d’autres reprises histoire de pimenter un ou deux épisodes. Le retour de Katherine est intéressant au-delà de l’aspect "mais que manigance t’elle ?", puisqu’elle remet en question la relation complexe Stefan/Damon/Katherine. J’ai beaucoup d’attente de ce côté-là, déjà, rien que pour Stefan, qui risque de se réveiller. J’ai toujours pensé qu’il serait mieux en "bad guy", et s’il y a bien une personne qui peut le mener à ça, c’est Katherine. Lorsque les deux discutent seul, j’ai vraiment eu l’impression que ça fonctionnait, qu’il y avait une alchimie. Bien plus que la quelconque alchimie que pourrait avoir Katherine et Damon, tout simplement inexistante. Le méchant Damon n’a jamais eu qu’une faiblesse, Katherine, et ça le rend limite pathétique, parce qu’elle s’en fiche. Le coup de grâce vient lorsqu’elle lui dit qu’elle ne l’a jamais aimé et que ça a toujours été Stefan. Je ne sais pas si c’est vrai, ou si c’était pour lui faire du mal et séparer les deux frères. En tout cas ça serait malin. Mais il est aussi probable que ce soit vrai. En tout cas, j’ai trouvé que ça sonné beaucoup plus vrai que lorsque c’est Elena qui dit à Damon que ce sera toujours Stefan. Je ne suis pas prête à me dire que l’histoire Damon/Elena est complètement morte. Il est probable que cela fausse mes perceptions. De plus lorsqu’à la fin elle dit "I hate him, Stefan", je me suis dit c’était plus facile de détester que d’aimer. Encore une preuve de ma grande subjectivité.

Dans tout les cas, je tiens à saluer les performances de Nina Dobrev. Je craignais qu’elle ne puisse assumer les deux personnages mais je dois admettre mettre trompé. Elle arrive avec subtilité à jouer sur les deux tableaux, à changer d’un personnage à l’autre, sans jamais nous perdre. Je me doute bien que ça doit être difficile, mais surtout fatiguant. Je ne sais pas si cela va durer toute la saison, mais je trouve ça jouissif de passer de Katherine à Elena en une fraction de seconde.


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En ce qui concerne les autres personnages, j’apprécie la relation Tyler/Jeremy. J’ai bien aimé la scène ou Tyler s’énerve en disant qu’il déteste son père, limite touchant. Les scénaristes ont clairement décidé de mettre Tyler beaucoup plus au centre de la série, cette saison. Je ne sais que penser de l’arrivé de ce nouveau personnage, je n’ai pas bien compris si c’était un frère, un cousin, un oncle… En tout cas, un peu de sang neuf ne fait pas de mal, mais je trouve que ça manque tout de même un peu de femme. Surtout que Caroline a des chances d'être morte assassiné par Katherine. Je ne vais pas la pleurer, à part un peu de fraicheur elle n’apportait rien à la série. Le problème c’est qu’on va devoir encore se coltiner la tête de chien battu de Matt. S’il fallait se débarrasser de quelqu’un, je pense que lui ou Bonnie ça aurait allégé la série.
Katerina Graham est surement la plus grosse erreur de casting de TVD, sa tête est insupportable mais surtout sa façon de jouer est abominable. Cependant, j’aime la haine qu’elle éprouve pour Damon et lui demander de donner de son sang pour sauver Caroline montre l’attachement qu’elle a pour son amie. Je miserais sur une vengeance, lorsqu’elle apprendra que Katherine l’a tué. Dans le cas ou Caroline finisse en vampire, cela risque d'apporter de nouveaux enjeux. Au lieu de supporter un Matt pleurnicher on devra faire avec une Bonnie culpabiliser. En dehors de ça, c'est du pain béni pour Candice Accola qui risque enfin d'avoir un peu d'importance et d'intérêt dans la série. La réponse sera pour le prochain épisode.
Je vais terminer ce tour d’horizon par Jeremy. Bien évidemment qu’il ne s’est pas transformé en vampire, ça aurait été trop facile. Je persiste dans l’idée que la mort d’Anna n’était pas spécialement nécessaire, mais je pense qu’il faut attendre pour voir ce que nous réserve ce personnage.

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Ce season première était tout à fait à la hauteur. Je craignais une baisse de régime (début de saison oblige), histoire de nous mettre dans le bain petit à petit. Je me suis trompé, le rythme était soutenu et j’ai retrouvé bon nombre d’élément qui me faisait attendre le prochain épisode avec impatience. Le pari est presque réussi. J’aurais tendance à craindre pour ce que sera le deuxième épisode, surement moins fort en émotion. Mais je vais tenter de faire confiance aux scénaristes qui m'ont souvent l'an dernier agréablement étonné.   

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10 septembre 2010

Hellcats - Pilot

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Et la saison 2010-2011 démarre avec la toute nouvelle série The CW, Hellcats, racontant l’histoire d’une jeune étudiante qui, pour financer ses études, intègre les cheerleader de son université. Une histoire déjà vue et revue, une promo peu alléchante, je me lance dans cette série à reculons, juste histoire de démarrer au plus bas et d’accueillir les prochains pilots avec un peu plus d’enthousiasme. Malgré mon air sceptique je n’incendierai pas totalement ce nouveau guilty pleasure.

 

La voix d’Alison Michalka (Marti) nous ouvre les portes de sa ville, de son université (Lancer) de ses cheerleader (les Hellcats). On ne tourne pas autour du pot, dès cette brève présentation, d’un cliché absolu, on se retrouve devant l’entrainement des cheerleader, commenté et critiqué par Marti et son ami Dan. Cet échange manque de crédibilité, tout simplement parce qu’on ne croit pas une seconde à l’animosité ou la pseudo prétention de Marti à se croire au dessus de tout ça. Je ne saurai vous dire si c’est le physique de l’actrice, si c’est sa façon de jouer ou le fait qu’on sache pertinemment qu’elle les rejoindra, qui fausse tout, mais ça ne prend pas, c’est certain. Je ne savais pas que Matt Barr faisait partie du cast, je dois vous avouez que je ne l’aime pas du tout. J’espérais ne plus jamais voir sa tête et ses cheveux après sa brève apparition dans Friday Night Lights, mais non. Cet avis étant tout à fait subjectif, je vais essayer de m’abstenir de faire des remarques sur l’acteur désormais.
La série cumule tout le long de son pilot des tas de cliché et de "déjà vu". Dans un premier temps parlons du plus gros cliché, qui risque de nous poursuivre malheureusement : la possible coupe budgétaire et la pression de devoir absolument gagné pour continuer à faire des compétitions. Pitié, Glee nous a bassiné avec ça pendant une saison entière et tant d’autres séries et téléfilm avant ça. Je n’en peu plus ! Dans les intrigues que je n’arrive plus à supporter, il y a aussi le coup de la peste qui déteste Marti, la jalouse et fait tout pour l’évincer du groupe. J’ai lu quelques parts que l’histoire de la mère alcoolique pourrait être intéressante. J’en ai aussi un peu marre de ce genre d’intrigue. Je trouve tout ça un peu facile. Même si pour cette dernière, il y a plus de potentiel que pour les deux premières intrigues que j’ai cité.
Parmi les autres éléments qui m’on gêné, je citerais la facilité à placer tout les tubes du moment en un seul épisode. Pour moi, la musique est un point tout aussi important que des dialogues, une ambiance, un cast, quant à la réussite d’un épisode et d’une série tout entière. C’est un problème qu’on retrouve dans trop de série de la CW et même si mon avis ne compte pas vraiment, j’aimerais que ça change.
J’espère aussi que les transitions entre deux scènes ne se feront plus par la transition d’une/un cheerleader faisant une pirouette, on se croiserait dans une production Disney ! D’ailleurs trop de pirouette tue les pirouettes. Je sais bien que c’est une série sur le monde des cheerleader mais je ne pense pas que deux pirouettes en apprenant que Marti était prise était nécessaire.

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Malgré une liste de défaut qui peut sembler bien longue, je vous assure qu’il y a des bon points dans ce pilot, si si ! Commençons par le plus simple, Gail O’Grady et Alison Michalka se ressemble. Je trouve que la ressemblance d’une mère et d’une fille dans une série c’est déjà pas mal, ça aide à la crédibilité.
Le deuxième bon point c’est la présence de Sharon Leal que j’appréciais dans Boston Public et que je suis ravi de retrouver. Le fait que son ex, parce que surement qu'ils sortaient ensemble à l'époque de la fac, soit de retour en tant que coach de l’équipe des Lancer me semble aussi un peu cliché, mais sur cette histoire j’ai décidé d’être indulgente et d’attendre de voir ce que ça va donner.
Le plus bel atout de ce casting, selon moi, ça reste tout de même Ashley Tisdale, dans le rôle de Savannah. L’échange corsé au début de l’épisode entre elle et Marti, ont apporté les premières lueurs à la série. Il existe une vraie alchimie entre les deux actrices. J’ai aussi été agréablement surprise que les scénaristes, malgré cette altercation, décide de ne pas faire de Savannah une peste, contre la nomination de Marti dans l’équipe. Sur ce coup là, ils n’ont pas cédé à la facilité, c’est un bon point. Je tiens à souligner la fraicheur qu’apporte Savannah à la série. Sans elle il est probable que j’aurai lâché avant la fin.
Bon et puis, je vous l’avoue à vous, la série est quand même revigorante. Pendant les séléctions j’avais l’impression de regarder les sélections du film American girl, dont le poster est resté accroché à mon mur pendant une bonne partie de mon adolescence. Une petite bouffé de nostalgie, mais surtout une bouffé d’air frais, voilà ce qu'est Hellcats pour moi. Parce que parfois, ça fait du bien de débrancher le cerveau et de regarder une série sans grande prétention.

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A la sortie de l’épisode je ressens : l’envie de rire à l’idée que la série ne tient presque que sur les épaules, non pas de Alison Michalka, mais de Ashley Tisdale, une ancienne actrice d’High School Musical, oui ça tue un peu quand même. Je serais au rendez vous la semaine prochaine, parce que je suis curieuse de savoir combien de temps je vais supporter, mais aussi parce que la série n’était pas totalement mauvaise dans son genre.

 

Cette série est pour : les fans des séries the CW,  les adolescentes peu regardante sur la qualité, les fatigués du cerveau, capable de se contenter d’un téléfilm à la con sur m6 l’après-midi en semaine, les jeunes filles vouant un culte au cheerleader…

9 septembre 2010

Mad Men - Saison 1 épisode 10 à 12

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C’est pratiquement la dernière ligne droite, c’est ce qui arrive quand on insère le dernier DVD dans son lecteur. Je dois vous avouer quelques choses, je préfère quand le meilleur épisode de la série de 3 est le dernier, malheureusement quand il s’agit du premier, les deux épisodes suivant sont un tout petit peu plus fade…

Vous l’aurez compris Babylon, le sixième épisode de cette première saison, c’est fait évincé par Long Week-end, ce dixième épisode. Je vous assure qu’à la fin j’avais envie de le revoir. Il est même probable que lorsque j’aurais fini cette saison je revienne sur deux scènes de cet épisode ci. Les raisons qui me font l'aimer tout particulièrement c’est que j’ai l’impression qu’on a eu le droit de "gouter" à presque tous les personnages. Prenons d’abord Peggy et Pete, magistrale Peggy et son “every time I walk by I wonder are you going to be nice to me… or cruel.”, si juste, si vrai. Un seul dialogue apporte plus à leur complexe relation que tout un épisode qui leur serait consacré.
Comment ne pas aimer un épisode ou on en apprend un peu plus sur Joan ? Effectivement Cooper à raison, elle pourrait avoir bien mieux que des vieux. Je dois dire ce que je retiens surtout c’est sa colocataire, Carole. Ce que je retiens c’est son aveu à Joan, sur l’amour qu’elle lui porte "I did everything I could to be near you, all with the hope, that one day, you would notice me.”. Je n’aurais jamais espéré une scène de ce genre avec Joan et puis c’est arrivé, je la retiendrais longtemps. Surtout la réaction de Joan, son regard tout le long de la déclaration de Carole, puis cette pose, et finalement cette façon de faire comme si rien n’avait été dit. Cela n’aurait pas pu être autrement écrit et joué. Encore une fois, juste, est le mot.
Cet épisode nous permet aussi de rencontrer le père de Betty et sa nouvelle compagne, peu apprécié par celle-ci. Roger quand à lui persiste dans l’excès, d’alcool, d’infidélité pour finir par faire un malaise cardiaque. Ce bon vieux Roger (j’aime l’appeler comme ça), frôlant la mort, chamboulé, à l’hôpital. Je vous promets que ça se passe de mot pour le décrire, face à Don mais surtout face à sa femme. Si ça n’avait pas été Roger, si ça n’avait pas été Mad Men, j’aurais presque pu pleurer.
Je terminerais ce tour des personnages par Don, bien évidemment. Les affaires professionnelles de Sterling Cooper nous permettent de revoir Rachel (enfin !). Bouleversé par la crise de Roger, il se précipite chez elle. Au moment ou il est entrée j’ai compris que s’il devait se confier à quelqu’un, se serait à elle. Après un échange fort en émotion, ils couchent enfin ensemble et dans ses bras il lui révèle leur point commun, il lui révèle une partie de son passé.

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Le onzième épisode est bien plus lent que le précédent. J’ai été ravi de voir que les hommes de Sterling Cooper faisaient une nouvelle fois confiance à Peggy pour un produit. Malgré que Pete à l’air de ne pas apprécier (jaloux ?) Don se comporte avec elle tel un mentor avec la dureté dont elle a besoin pour se dépasser encore plus.
La santé de Roger crée une toute nouvelle atmosphère dans l’entreprise, entre inquiétude de Joan (très belle échange lorsqu’elle le maquille par ailleurs) sur son état, inquiétude des contrats pour les partenaires et les employés et opportunité de Don. Il y a comme un air rafraichissant quand on sent que l’entreprise bouge.
En ce qui concerne la boite qu’Adam a expédié à son frère avant son suicide, ça ne me plait aucunement que Pete la récupère. Pour ce qui est de Betty, parfois c’est à se demander si elle réfléchit. Je dois vous avouez quelque chose : cette période parfois me dépasse complètement ! J’ai un esprit bien trop encré dans les années 2000 !

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Nixon Vs Kennedy. La défaite de Nixon n’est pas très bonne pour Sterling Cooper, personnellement je m’en fiche, de toute façon j’ai toujours été pour Kennedy. Dommage qu’on n’ait pas eu quelqu’un dans l’entreprise qui le soutenait en cachette. Ce douzième épisode est clairement annoncé comme centré autour de cette élection. Les employés font la fête dans les locaux en attendant les résultats. Et puis voilà qu’Harry, le dernier vestige de l’homme marié fidèle, trompe sa femme avec Trudy, la secrétaire de Pete. Honnêtement, je suis finalement contente, je l’aime bien cet Harry et puis Trudy me fait toujours sourire quand Pete la traite comme une moins que rien et qu’elle le regarder d’un air condescendant et balance une ou deux répliques. Je doute qu’il y ait de suite, même si c’était l’adultère le plus enthousiasmant de la série en dehors des infidélités  de Don avec Midge et Rachel. Je dois vous avouez que je suis toujours friande des adultères et des triangles amoureux. J’en vois qui se plaignent de ce genre d’histoire cliché, moi c’est mon péché mignon de ménagère aux tendances soapesque.
Bref, en dehors de cette histoire plus que mineur, ce que je craignais arriva : Pete se met à faire du chantage à Don pour avoir la place de responsable des comptes. Ça par contre je trouve ça cliché. Cela nous permet au moins de revenir un peu plus sur le passé de Don et de combler bon nombre de blanc dans les histoires, tout ce met en place, tout devient presque clair. Ce qui m’inquiète c’est qu’on a pratiquement élucidé tout son mystérieux passé, que nous reste t-il pour les saisons à venir ?
Je me permets de saluer la performance de Maggie Siff, elle nous livre dans cet épisode une interprétation digne de celle que January Jones nous a livré à diverses reprises tout au long de la saison. Je sens que bientôt elle nous quittera, son personnage est bien trop fort et lucide pour accepter longtemps une relation comme celle qu’elle vit avec Don . Aujourd’hui c’était les prémisses de leur rupture prochaine.
En ce qui concerne Duck, je ne pensais pas du tout que Cooper l’engagerais, il ne me paressait pas spécialement emballé, mais finalement il a accepté le choix de Don, à mon plus grand étonnement.A voir si le personnage aura de l'importance.

Et voilà, il ne me reste plus que le season final. Franchement, je ne m'attends à rien de spécial, comme ça je laisse place à tout.

5 septembre 2010

Mad Men - Saison 1 - Episode 7 à 9

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Je vous assure que c’est plus facile de faire une critique par paquet de trois épisodes. Malheureusement, je suis meilleure critique quand les séries sont mauvaises. Après je me sens obligé de dire des trucs pas sympa et du coup je commence à critiquer la coiffure d’une telle et la tête d’un autre.

J’avoue que le septième épisode m’a laissé un peu perplexe. Même si je trouve que le personnage de Roger est important et que je n’ai aucune animosité le concernant, le voir un peu trop souvent dans un épisode ça ne me va pas. Joan, personnage fort, l’abandonne pour le week-end, sa famille n’est pas là non plus, monsieur s’invite (plus ou moins) chez les Draper. Et puis il boit, constamment, au boulot, au bar, chez les Draper. A l’époque ça n’embêtait personne de nous laisser rentrer chez nous en voiture alors qu'on était ivre. Je ne vais pas dire que c’était la belle époque, parce qu’ils étaient assez inconscient, mais ils ne s'en rendaient pas compte. Pour en revenir à Roger, le voir boire autant m’agace un peu, surtout si c’est pour draguer Betty par la suite, je l’avais à peine vu venir celle là, et la réaction de Don m’a fortement déplu. Je n’avais même pas remarqué qu’elle l’incitait à quoi que ce soit. "Ils sont vraiment fous", voilà ce que j’ai pensé, même si par la suite je me suis dit que j’avais du louper un truc.
J’ai le regret d’admettre que les conclusions du psy à propos de Betty sont plutôt véridiques : elle agit parfois comme une enfant. Malgré les quelques réactions qu’elle peut avoir et qui m’excède (la gifle à Helen en pleins supermarché), je dois le reconnaitre encore une fois, January Jones est excellente, toute la tirade à son amie m’a bluffé. Et cela me permet de revenir sur une autre tirade marquante de l’épisode, celle de Pete Campbell sur son rêve de chasseur. Un épisode un peu de transition, bien mené, mais pas spécialement très intéressant : pas de Rachel, pas d’élément sur le mystérieux Don, très vagues continuité sur le travail de Peggy et pas spécialement de grandes affaires publicitaires.

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Après la transition vient l’action. Ce huitième épisode s’ouvre sur Peggy et Pete, qui remette le couvert. On s’y attendait, tout comme on pouvait pressentir une mauvaise réaction de Pete quant au succès de celle-ci. Quelle arrogance ce bonhomme ! Franchement si Peggy continu à s’accrocher ce type et à ce faire traiter de cette façon c’est qu’elle est un peu de la même espèce. La principale différence c’est que Pete veut réussir mais n’a pas les qualités pour faire la différence, tandis que Penny a clairement la rage. Tôt ou tard elle se rendra compte que Pete n’a pas à la mépriser, mais plutôt que c’est à elle de le mépriser. Qu’il en profite tant qu’elle est faible et aveugle, la chance va tourner et s’il réussi à s’accrocher peut-être qu’il finira par se faire hisser vers le haut grâce à elle, sinon il restera en bas. Mais peut-être que je me trompe, je n’espère pas, ça serait grandiose comme idée !
En ce qui concerne Don, on a droit à des flash-back intéressant sur son enfance. Depuis que son frère est apparut, de temps à autres vient se greffer quelques flash-back, au moins on connait le déclencheur et ça ne vient pas sortie de nulle part, car même si j’aime revenir sur le passé des personnages, parfois, c’est drôlement mal amené par les scénaristes dans certaines séries (non, je ne pense pas du tout à l’avant dernier épisode de la saison 3 de The Big Bang Theory) et on a tendance à l’oublier parce qu’enfin on a droit à avoir des réponses. Bref, Don récompensé par son patron d’une prime décide d’emmener Midge à Paris, qui refuse. Il est aussi perspicace lorsqu’il se rend compte qu’elle aime un des hommes présent chez elle. S’il pouvait être perspicace avec les personnes de l’agence, ça serait super. En tout cas, j’ai bien peur qu’on ne voit plus Rosemarie désormais. Je ne suis pas déçu, c’est dans la logique des choses. Depuis j’ai eu le temps de découvrir d’autres actrices et personnages attachant qui combleront très bien son absence. De toute façon, à part la maitresse artiste de Don, elle n’était pas d’un grand intérêt.
Troisième intrigue de l’épisode, Sal, l’homme attiré par les hommes. Une attirance qu’on avait vaguement cru desseller lors du pilot et qui depuis n’avait jamais été abordé. Ce grand homme, riche, beau (enfin, je ne trouve pas spécialement mais Lois à l’air d’aimer) et discret est surtout, en présence de cet homme qui lui fait des avances, timide, hésitant, apeuré. Sa réaction et son départ est réaliste mais aussi touchant. Voilà enfin un homme que j’apprécie dans cette série, un homme que j’ai envie de voir évolué au fil des saisons. Son histoire a du potentiel.

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Le neuvième épisode est, à côté de ces trois histoires captivantes de l’épisode précédent, un peu moins efficace. Il faut dire que les scénaristes ont décidé de faire croiser les trois intrigues principales vers la même chose : Jim Hobart, son entreprise et sa proposition de poste à Don. En plus des efforts de Jim pour appâter Don dans son entreprise, Betty se voit proposé un poste de model pour une pub coca cola (clin d’œil sympa) par Jim, lui-même. Cela réveil en elle l’ancien model qu’elle était. On découvre par la même occasion la rencontre entre elle et Don. Roger apprend l’offre de Jim faite à Don et tente de le convaincre de rester, les rumeurs à propos du départ de Don vont bon train aux seins des employés de Sterling Cooper. Finalement Don décide de rester, n’ayant pas apprécié la façon de faire de Jim en proposant le poste de model à Betty.
Le fait que je sois en train de simplement résumé cet épisode laisse transparaitre le manque d’implication que j’ai eu lors de celui-ci. Je n’ai été marqué que par trois choses : le passage de Betty chez son psy et son énervement quand enfin il dit autre chose que "dites m’en plus" ; la discutions entre Joan et Peggy, qui me permet d’apprécier un peu plus Joan ; et la bagarre à la fin de l’épisode. Pete frappe Ken d’un coup, sans raison (nous on comprend la raison, mais pas eux) et personne ne se pose de question ?

Ma remarque à la fin de ces trois épisodes est simple : Ou est Rachel ?

3 septembre 2010

Mad Men - Saison 1 - Episode 4 à 6

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Au programme de ces trois épisodes, l’approfondissement des personnages, plus ou moins élevé suivant leurs degrés d’importance, une petite dose de révélation et une qualité qui ne cesse d’augmenter.

L’épisode 4, met principalement en évidence Pete Campbell, un être au premier abord horripilant et même si à la sortie des trois premiers épisodes j’avais admit qu’il ne m’agaçait aucunement, peut-être que j’ai sensiblement changé d’avis. Il faut dire que son rôle et sa place dans l’entreprise me fait vaguement pensé à Cary dans The Good Wife, mais en réalité plus j’avance dans la série, plus je reviens sur cet amalgame vite fait. Non, Pete n’a rien à voir avec Cary. Dans certaines scènes je le trouve intéressant, sympathique voir même touchant, notamment celle ou il réclame de l’argent à son père, ou celle ou il se voit obligé d’accepter l’argent de son beau-père (surement la scène la plus juste qu’ait joué l’acteur jusqu’ici). Il est en même temps horripilant lorsqu’il est au sein de l’entreprise. Bien évidemment ça fait tout l’intérêt du personnage. Lorsque Don était à deux doigts de virer Pete, j’ai vraiment senti un grand "non" parcourir mon corps, puis un "c’est trop tôt, il y a encore tant à découvrir sur ce personnage". Au fond de moi je savais qu’il n’allait pas partir, mais, j’ai eu un peu peur quand même.
De son côté la douce Betty continue son chemin à la découverte de d’Helen Bishop. J’aime les deux personnages, leurs rapports qui évoluent. Elles sont toutes les deux biens différentes et Betty à grand besoin qu’une femme comme Helen vienne la remuer un peu. Bon la fin de l’épisode ou Betty se confie à son psy et ce qu’elle dit à propos d’Helen me fait penser qu’elle a encore beaucoup de chemin à faire. J’espère qu’elle lira la brochure de Kennedy un de ces quatre.

Pete, l’horripilant, est de retour dans cet épisode 5. Sa femme, par contre, semble bien plus intéressante qu’elle ne le paraissant auparavant. Franchement, elle l’appelait quand même pour savoir ce qu’il voulait diner. Par contre la tête de son ex et ses cheveux, eurk ! J’ai apprécié l’histoire de la nouvelle de Ken, surtout parce que même si c’est un personnage plus que secondaire, je l’aime bien. Pour continuer dans les personnages secondaires, je parlais lors de mon précédent article des cheveux de Peggy Olson, j’ai repéré un autre problème : ses yeux. Sa façon de regarder les gens et puis tous ses airs de secrétaires pseudo moralisatrice, alors qu’elle a quand même couché avec Pete dans le pilot, la veille de son mariage, elle a bon dos. La façon qu’à Betty de faire remarqué à Don qu’elle apprécie sa secrétaire était touchante. Donc en gros, c’était Betty qui était touchante et non Peggy.
Bon maintenant passons au bon gros positif de l’épisode. Non, ce n’est pas l’apparition de Rosemarie Dewitt au début, même si quand même, elle est fabuleuse. Je parle bien évidemment de toute la trame de l’histoire lié au passé de Don. Les différentes réactions de Don, par rapport à son frère tout le long de l’épisode, la gradation de ses sentiments, jusqu’à la scène ultime ou il lui donne de l’argent pour qu’il s’en aille, tout était parfait. John Hamm m’a prouvé dans cet épisode que les qualités que je lui attribut depuis le début de la série et surtout depuis l’épisode 3 (Marriage of Figaro) n’étais pas un hasard. Mais sinon, il s’en va en pleins diner, soit disant pour le boulot, et sa femme ne suspecte pas une seconde qu’il a une maitresse ?

Babylon (épisode 6) est pour l’instant mon épisode préféré. Et non, ce n’est pas parce qu’il y a Rosemarie ! L’épisode s’ouvre sur la fête des mères et la tentative réussi de Don d’être attentionné envers sa femme. C’est fou d’être si bon et de donné l’impression de vraiment aimer sa femme et pourtant de lui mentir et de la tromper de cette façon. L’une des premières scènes nous met face au fabuleux monologue de Betty à son mari. Les talents de January Jones m’ont laissé bouche bée ! 
Toute la partie sur l’agence de voyage juive m’a beaucoup plu. Cela nous a permis de revoir la juive préféré de Don, Rachel, dans ces moments là j’ai presque envie de dire que c’est ma juive préféré aussi, mais je ne suis pas sure qu’il n’y ait pas une autre juive dans les personnages de série qui la surpasse, alors je vais m’abstenir. En tout cas, toute cette histoire entre les deux, et même, elle tout court, me fascine. C’est surement une de mes intrigues préférés pour le moment. Je ne sais pas encore si j’ai préféré l’échange au restaurant avec Don, ou celui qu’elle à plus tard avec sa sœur au téléphone, mais en tout cas, c’était très bien.
En ce qui concerne Peggy, sa façon de regarder les autres femmes pendant le test de rouge à lèvres était terriblement agaçant. Heureusement pour elle, ce qu’elle dit par la suite est brillant et l’opportunité qu’il en découle me ravis.
L'intrigue sur Joan, ne m’a pas spécialement déplu. Je suis contente de voir que la série nous permet encore de découvrir des histoires et d’approfondir de nouveaux personnages. Je n’ai rien contre se bon vieux Roger mais j’ai une préférence pour ce que va devenir Joan par la suite. J’ai quelques attentes la concernant et j’espère ne pas être déçu que de demander un peu de profondeur à cette rousse, un chouia vulgaire pour moi.

La seule remarque que je pourrais faire à la sortie de ces épisodes c’est que tous les hommes ont l’air de tromper leur femme. J’aime bien les histoires d’adulaire mais y’a des limites.

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31 août 2010

Mad Men - Saison 1 - Episode 1 à 3

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Mad Men, la série ovationnée par la critique, qui vient de recevoir l'emmy du meilleure drama de l'année, pour la troisième fois consécutive, est enfin dans mon lecteur dvd ! Plutôt la saison 1. Je me demande encore pourquoi je n’ai pas voulu prendre le risque de commander la saison 2 en même temps.

Quand on démarre une série dont on a entendu tant de bien, on a forcément des attentes élevées. Quand j’avais commencé Friday Night Lights, c’était par hasard, la saison 1 venait juste de se terminer. L’approche est différente quand on est surpris par la qualité. Là je le savais. C’est une sensation bizarre, de partir de cette façon. C’est peut-être pour ça que je n’ai pas encore réussi à ouvrir mon dvd de la saison 1 des Soprano

Bref, Mad Men est une série d’AMC, diffusée depuis 2007, se situant dans les années 60 (j’adore les années 60). L’histoire a lieu principalement dans une agence publicitaire, dont le personnage central est Don Draper. Je trouve ça très excitant d’être dans ce monde, au tout début de l’ère publicitaire. Quand on sait que notre monde ne connait que ça ! Ces hommes, ces femmes, sentent bon la nouveauté, la beauté, l’opportunisme aussi. Pourtant, les couleurs ne sont pas franchement lumineuses, les hommes dans des costumes sombres, les femmes, ne sont que dans leurs ombres.

Le pilot est lent, ne me fait pas déborder de grands sentiments. Je ne suis pas enthousiaste. Cela est surement dû à la lenteur de la série, on prend le temps de tranquillement découvrir le monde dans lequel on va évoluer tout le long de la série. Il est probable que cela déplaise, en l’occurrence ça ne me dérange pas, j’aime bien prendre mon temps. Le point positif de cet épisode c’est qu’aucun personnage ne me déplait, même pas Pete Campbell, même pas Joan Harris, même pas Peggy Olson (enfin peut-être un peu, mais ça va, à part ses cheveux !). Je dois avouer que mon rayon de soleil de l’épisode fut Rosemarie DeWitt, vous savez, la sœur de Tara dans United States Of Tara, vraiment je la trouve excellente dans tout ce qu’elle fait (Rachel Getting Married avec Anne Hathaway). Don Draper est un personnage à la fois charismatique et mystérieux, malgré la surprise de la fin de l’épisode, je le porte tout de même dans mon cœur !

Le second épisode reste dans la lignée de la fin de l’épisode précédent. La série n’est plus simplement centrée sur Don Draper et  surtout l’agence. Non, on va plus loin, c’est aussi un portrait de femmes. Des femmes dans l’agence, des femmes au foyer, mais surtout des femmes vues par les hommes de l’époque. J’ai été stupéfaite par la force des dialogues, leur justesse, retraçant la façon de penser de toute une société, sans jamais aller vers le cliché, sans jamais dépasser les limites. Ce sont des dialogues d’une grande finesse. Cet épisode apporte aussi des éléments nouveaux sur Don Draper et surtout sur la touchante Betty. Encore une fois me voilà surprise par le terme de l’épisode, cette surprise me déplait d’ailleurs. A suivre.

Là ou le pilot se consacrait plus sur à l’agence et le second sur la vie privée de Don Draper, ce troisième épisode peut se découper en deux parties. D’abord nous évoluons dans l’agence, puis dans la vie familiale de Don. La non-présence de Rosemarie DeWitt dans le rôle de Midge, est contrecarrée par la réapparition de la fascinante Rachel, dont l’absence à l’épisode précédent m’avait frustrée. J'aurais eu du mal à comprendre l'intérêt de son apparition dans le pilot si elle n'avait pas eu d'importance par la suite. Toute la fin de l'épisode avec l’anniversaire de la fille de Don permet de montrer un autre aspect de la société des années 60, en l’occurrence, les voisins, l’amitié, les liens et les non-dits entre toutes ces familles qui se disent "amis". Tant d’hypocrisie me fait revenir sur l’idée que j’aurais bien aimé vivre mon adolescence dans cette période.

A la sortie de ces trois épisodes je ressens : un grand intérêt pour le personnage de Don, et globalement pour tout le cast, une drôle de fascination pour les dialogues et même si je ne l’ai que peu ressenti lors des deux premiers épisodes, là, il me tarde vraiment de glisser le deuxième dvd des prochains épisodes dans mon lecteur !

Cette séries (pour l’instant) est pour : ceux appréciant l’ambiance des années 60 bien retranscrite (je me souviens vaguement de la série American Dreams que j’aimais beaucoup), ceux qui aiment les dialogues bien écrits et les personnages complexes et mystérieux…

27 août 2010

The Big Bang Theory - Saison 1 à 3

 


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The Big Bang Theory est une sitcom diffusé depuis 2007 sur la chaine CBS. Je dois avoué n’avoir que peu entendu parlé de cette série, jusqu’à ce que je commence à trainer avec une bande de geek. Sous la pression de mes amis et surtout arrivant dans une période propice (les vacances d’été), me voilà lancé dans un marathon TBBT. Et j’aurais tant aimé dire "avec grand plaisir"... J’y reviendrais.

 

Le pilot est franchement très mauvais. Il nous met directement dans le bain : Sheldon et Léonard sont deux geeks, surdouées et chercheurs, vivant en collocation. Dès la deuxième scène ils rencontrent Penny, une jeune blonde, serveuse, venu à Pasadena pour percer dans le monde du cinéma (on comprendra vite qu'elle joue très mal, un peu comme Joey dans Friends...). Bien évidemment Léonard tombe amoureux d'elle, sinon, ou serait l'histoire ? On rencontre aussi dans cet épisode Raj et Howard, leurs amis, geek et chercheurs eux aussi. Même si tout les ingrédients sont présentés dans ce pilot, que tout les enjeux et les personnalités sont bien mis en évidence, cela ne prend pas. En effet, Penny est une énorme caricature de la blonde, ça n'est même pas drôle, c'est ridiculement pathétique. Léonard quand à lui, est lourd. Honnêtement, je n'ai toujours pas compris ou était l'aspect comique de ce personnage. Il est juste horripilant. Malgré tout, Raj m'est apparue très vite comme sympathique et Sheldon, un peu le Barney de TBBT, mais dans un tout autre style. Sans lui, cette série ne serait pas.


La saison 1 est globalement passable. L'humour geek fonctionne. Je rigole vraiment et je trouve que ça change réellement. Malgré tout, Léonard et sa fixation pour Penny plombe la moitié du temps les épisodes, Raj est juste sympathique, mais c'est rattrapé par Howard (je suis fan de ses ceintures), personnage dont l'aspect drôle est le fait que ce soit un boulet. Sheldon confirme tout son aspect comique, je suis vraiment fan. Pour terminer, Penny au fil de la saison est moins "blonde", et fini même par être marrante. C'est quand même la chose principal qu'on demande à une sitcom, d'être drôle.


Mes attentes pour la saison 2 était plus haute, parce que juste rire, d'accord, mais quand même, ça ne me suffit plus au bout d'une saison. Je veux de l'évolution de personnage, je veux des relations que évoluent, je veux ENFIN un ou deux épisodes qui me reste en mémoire ! Non parce qu'à part le désastre du pilot, je ne me souviens d'absolument rien de spécifique dans cette première saison. C'est donc qu'il manque quelque chose.


Je vais commencer par ce que la saison 2 à de bien. D'abord, ce qui me vient à l'esprit c'est la lente évolution depuis deux saisons de la relation Penny/Sheldon, une réussite. De même que l'évolution de Sheldon ! J'ai retenu quelques épisodes drôle (la maman de Léonard, joué par Christine Baranski !), c'est que déjà, la saison est meilleure que la précédente. Léonard fini par abandonné l'idée Penny-dans-mon-lit, il se lance pendant quelques épisodes dans une relation avec une sympathique médecin, il en devient plus agréable. Un jour la demoiselle disparait, on entend plus jamais parlé d'elle. Dommage, pour elle et pour les téléspectateurs. Malheureusement pour nous, l'histoire Penny-Léonard est remis sur le plateau à la fin de la saison. Il n'y a que moi qui trouve cette histoire tout juste grotesque ? En ce qui concerne Raj, j'avais presque l'impression qu'il faisait de la figuration et Howard, finalement devient parfois vraiment un boulet, pas drôle.

 

La saison 3, que j'espérais encore meilleure (on a le droit de rêver !), ne fut qu'une énorme déception. La relation Penny/Léonard ne s'est malheureusement terminé que quelques épisodes avant la fin de la saison. Après les premiers épisodes d'acclimatation je me suis habitué à l'idée, Léonard en est devenu moins désagréable (surement parce qu'il n'avait plus de raison de chouiner parce qu'il était seul et amoureux de sa voisine). Cependant Penny est devenu de moins en moins drôle et les scènes Sheldon/Penny, que j'affectionnais tant en saison 2, se sont fait plus rare. En dehors de ça, Raj a été tantôt lourd et inutile, tantôt drôle avec toute ses manies. Howard, grâce à Bernadette, a réussi à revenir dans mes bonnes grâces. Mais merci aux scénaristes de nous la faire disparaitre du jour au lendemain ! Pas que je l'aimais particulièrement, mais ce que j'apprécie c'est d'avoir des conclusions aux histoires. Pour finir, l'épisode final ne ressemblait pas vraiment à un épisode de fin de saison. J'ai eu envie d'étrangler Léonard à environ... euh... toute ses scènes ! Mais on a revu Leslie !! Sérieusement, elle était ou pendant une saison ? Elle m'a manqué. A mon avis on la reverra plus, mais bon...


En bref, les personnages (Sheldon en moins) souffrent de leur propre aspect comique. La force humoristique de leur personnage est, parfois, une des raisons qui fait que la sauce ne prend pas. Bien trop poussé, sans joué dans subtilité. Tout devient lourd, à en devenir beauf, à en devenir mon oncle Charlie à leur manière. C'est dommage, cette série est juste moyenne.


A la fin de ces trois saisons j'en ressort : un peu déçu, un peu impatiente de voir ce que Sheldon va devenir dans cette saison 4 et avec une question Sheldon sauve t-il la série ?


Cette série est pour : les geeks, ceux qui ne demandent à une sitcom que de faire rire...


26 août 2010

The Big C - Pilot

The_big_c

The Big C a démarré il y a tout juste 10 jours sur la chaine câblé Showtime. Il ne m'a fallut que peu de temps avant de m'y mettre. Les différents blogs de sériephile m'ayant convaincu de la tester, histoire de me faire mon propre avis.

Au centre de l'histoire une mère de famille, professeur dans un lycée, apprend qu'elle a un cancer en phase 4, en gros il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre... Cathy est interprétée par la brillante Laura Linney (qui sait si j'aurais regardé cette série si elle n'avait pas été là !) et est entourée par divers personnages (médecin, enfant, mari, frère, voisine ou encore élève). Bon jusque là, rien de fracassant. Encore une femme en tête d'affiche, qui n'a rien d'exceptionnelle, jusqu'à ce qu'elle apprenne cette maladie. Au lieu de se laisser abattre, elle n'en parle à personne et décide de renverser sa vie monotone et de prendre cette nouvelle du mieux qu'elle peut. Comme si le compte à rebours, avait déclenché toute les partie d'elle même qu'elle avait fait taire avec les années. Son frère à la fin de l'épisode lui dit bien "tu redeviens bizarre".

Après avoir été séduite par United States of Tara, une autre dramédie Showtime, me voilà lancé dans The Big C, qui, de loin a quelques similitudes avec cette première : le côté dramatique, l'humour et la forte personnalité du personnage féminin principal, les qualités des deux actrices. En dehors de ça, The Big C est, alors qu'elle touche un sujet qui me semble encore plus dramatique (question de point de vu) que celui de UST, bien plus frais, bien plus gaie. En gros j'ai sourit tout le long, contrairement à UST.

Globalement, l'ambiance me plait. J'ai apprécié les scènes avec son frère, encore plus avec celle de la voisine et de l'obèse noir. Le seul bémol c'est peut-être que j'ai réellement un problème avec son mari, qui m'a vraiment saoulé durant ces scènes (je n'ai pas encore compris si c'était l'acteur ou son rôle, voir les deux) et son fils m'a laissé de marbre tout du long. Espéront que ça ne me gâche pas mon plaisir.

A la sortie de l'épisode je ressent : une envie de voir le second épisode, un début d'aversion pour Oliver Platt et surtout, un sourire au coin des lèvres (le même que celui qui est resté figé sur mon visage tout le long de l'épisode)

Cette série (en tout cas son pilot) est pour : les admirateurs de Laura Linney, ceux qui ont apprécié United States of Tara (à part si une seule série de ce genre leur convienne) ou plus généralement ceux aimant la dramédie.

*Bonus Trailer

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  • Ce blog, sans grande prétention, à pour but de retracer mes visionnages de séries, parfois selon le rythme us (en général), parfois selon mon propre rythme. Selon les séries, et mon humeur, je ferais des reviews sur le pilote, épisode après épisode, par bo
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